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mercredi 9 mars 2011

Tous à la manifestation mardi 15 mars 2011, 16h, Place Edouard Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée Nationale, contre le projet de réforme gouvernemental de la contrainte psychiatrique.

Lien: http://psychiatrie.crpa.asso.fr/

André Bitton.                                                                            Paris, le 9 mars 2011.

Pour les adhérent(e)s et contacts du C.R.P.A. Ile de France.

Tous au RASSEMBLEMENT devant l’Assemblée Nationale, place Edouard Herriot, Paris 7ème, Métro Assemblée Nationale, mardi 15 mars 2011, 16 h, contre le projet de réforme des soins psychiatriques Gouvernemental, dont le parlement débat à partir du  15 mars ! 

  Cette manifestation est initiée par l’appel des 39 contre la nuit sécuritaire et par le collectif "Mais c’est un homme", qui est composé de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques. Le même jour un grand nombre de syndicats de psychiatres hospitaliers et de personnels soignants appellent les personnels exerçant en psychiatrie à faire grève. Certains de ces syndicats appellent également à cette manifestation du 15 mars, dont Sud Santé Sociaux et l’Union syndicale de la psychiatrie (USP).

  Nous ne sommes malheureusement que peu d’associations dites « d’usagers » à convier à cette manifestation.

  Je vous appelle donc à vous joindre à nous mardi 15 mars prochain, devant l’assemblée nationale, contre ce projet de réforme de l’hospitalisation et des soins psychiatriques contraints, que le gouvernement entend mettre en œuvre, et qui est dramatiquement sécuritaire en même temps qu’il légalise la « contrainte aux soins en ambulatoire » (les traitements psychiatriques contraints hors les murs), tout en rendant la levée de ces mesures plus difficiles et plus complexes qu’auparavant.

  Ce projet de réforme inclut un semblant de judiciarisation partielle des mesures de contrainte psychiatrique, tout en maintenant le caractère administratif de ces mesures, et en réduisant à un rôle de simple enregistreur le Juge des libertés et de la détention qui n’aura à statuer sur ces mesures qu’au bout de 15 jours puis tous les 6 mois, pour la seule hospitalisation sans consentement, sans qu’il puisse intervenir dans l’instauration des soins sans consentement dés lors que ceux-ci ont cours hors les murs. Sans non plus que les patients livrés à l’arbitraire administratif et médical, puissent se faire valablement entendre.
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